Gail Kirkwood
Domaine de spécialité clinique : Pédiatrie
Année d’obtention du diplôme: 1983
Secteurs d’intérêt : Réadaptation post-AVC chez les jeunes, maladies inflammatoires du cerveau et cancer du cerveau, mesure des résultats cliniques, thérapie par contrainte induite et formation des étudiants.
Loisirs : De bonnes vieilles activités hivernales canadiennes – curling et ski de fond! Et l’été, vélo, randonnée, lecture et voyages.
Que trouvez-vous le plus satisfaisant dans le programme de spécialité?
Les discussions sur les études de cas de même que la réflexion clinique ont constitué à mes yeux les parties les plus intéressantes du programme; elles m’ont encouragée à revoir la façon dont j’exerce mon métier, notamment en ce qui touche l’évaluation, l’analyse et l’intervention lorsque les données probantes sont rares.
Le fait de mettre par écrit et de présenter les cas et les réflexions cliniques m’a donné le temps d’analyser mes compétences, ma façon de pratiquer et les points à améliorer, un temps dont on ne dispose pas lorsqu’on est très occupé comme clinicien. Comme les cas ont été évalués par un spécialiste d’un autre domaine de même que deux professionnels de ma spécialité, il m’a fallu faire preuve de concision et me concentrer sur les principaux résultats, buts, interventions et réflexions, afin de démontrer les compétences clés.
La présentation devant le groupe d’évaluateurs a été stimulante (même si j’avais un peu peur au début!), et les questions qu’ils m’ont posées nous ont donné l’occasion de discuter en profondeur de certains résultats et processus de réflexion.
La rétroaction écrite était extrêmement précieuse à toutes les étapes du programme, mais notamment en ce qui concernait les études de cas et la réflexion clinique; j’ai apprécié l’honnêteté et le dévouement des autres physiothérapeutes qui ont revu les documents aux différentes étapes du processus.
Quel effet le programme de spécialité clinique aura-t-il sur la profession de physiothérapeute?
Je pense que la spécialisation est importante, et j’aimerais qu’elle joue un rôle en physiothérapie pédiatrique. Il existe des rôles de pratique avancée dans certains organismes, et cela constitue peut-être une première étape pour les physiothérapeutes qui ont une spécialité. Dans le secteur privé en pédiatrie, les familles cherchent souvent des thérapeutes qui se spécialisent dans une méthode particulière, et je pense qu’il faudrait promouvoir le programme pour que les familles et les clients voient les avantages du titre.
Pourquoi avez-vous participé au programme?
J’ai d’abord été intriguée par le processus de développement d’un programme de spécialisation à l’ACP, et enthousiasmée par la possibilité de devenir évaluatrice. Je trouvais que ce serait une occasion extraordinaire d’entrer en contact avec des physiothérapeutes d’autres spécialités afin de mettre en commun notre expérience du processus de spécialisation. Le programme a comblé mes attentes, et même plus! Les réflexions cliniques et les études de cas ont été des occasions d’apprentissage extraordinaires, aussi bien dans la préparation de mon propre dossier que dans l’examen des dossiers de mes collègues, et je suis très reconnaissante d’avoir pu participer à cette initiative stimulante. Cela a constitué un défi personnel et une occasion unique de réfléchir en profondeur à ma pratique, et cela m’a donné la capacité de le démontrer devant un groupe d’évaluateurs.
Avez-vous fait appel à votre réseau de spécialistes, et comment?
Le fait d’avoir un réseau national de spécialistes cliniques en pédiatrie avec qui mettre en commun connaissances et idées soutiendra le travail des cliniciens et favorisera la pratique et la recherche en pédiatrie. Cela multipliera les occasions de mentorat et de leadership pour tous les physiothérapeutes. Le processus de spécialisation enrichira la réflexion dans la pratique, ce qui sera à l’avantage des clients et des familles.