Anne Rankin
Domaine de spécialité clinique : Oncologie
Nombre d’années de pratique dans ce domaine : 16
Secteurs d’intérêt : Réadaptation en pédiatrie après une rotation-plastie ou un autre type de reconstruction d’articulation; effets à court et à long terme de la vincristine (médicament employé en chimiothérapie).
Loisirs : Demi-marathon en marche rapide (j’encadre un groupe); Pilates; jardinage
Que trouvez-vous le plus satisfaisant dans le programme de spécialité?
J’ai apprécié l’ensemble du processus. En mettant par écrit le raisonnement clinique qui sous-tendait les cas que je voulais présenter, j’ai dû adopter une perspective différente. Les exposés oraux ont toujours représenté un défi pour moi; grâce aux études de cas, j’ai beaucoup amélioré mon organisation et ma confiance en moi. Le processus m’a aussi permis de confirmer que j’avais une solide base de connaissances dans mon domaine de pratique.
Pourquoi avez-vous participé au programme?
Dès le début du programme, on m’a demandé de poser ma candidature et de devenir évaluatrice. J’ai été très honorée qu’on fasse appel à moi (surtout lorsque j’ai vu qui d’autre était là) et ravie de constater à quel point le processus était inclusif.
Où espérez-vous voir la profession dans 25 ans?
J’espère que les physiothérapeutes comprendront mieux à quel point les soins nécessaires aux patients ayant eu un cancer sont complexes; j’espère aussi qu’ils comprendront mieux la façon de donner ces soins pour optimiser la qualité de vie de ces personnes.
Selon vous, quel impact aura la spécialisation dans votre domaine?
Elle enrichira les connaissances grâce au mentorat, à la mise en commun des ressources et à l’apprentissage collaboratif entre les divisions.
Quelle est la valeur du programme de spécialité pour les candidats?
Il est intéressant, pour les clients qui sont à la recherche de soins spécialisés, de pouvoir trouver un physiothérapeute reconnu par une organisation nationale. Cela permet également aux spécialistes de réseauter à plus grande échelle, dans tout le pays.
Avez-vous fait appel à votre réseau de spécialistes, et comment?
J’ai pu constituer un réseau avec des physiothérapeutes spécialisés en oncologie de tout le Canada. Récemment, j’ai collaboré avec la division orthopédie pour informer ses membres des particularités du cancer chez les enfants.
Quels facteurs importants faut-il prendre en compte lorsqu’on souhaite faire une spécialité clinique?
Si vous avez obtenu votre diplôme il y a un certain temps déjà, je vous suggère de revoir quelques modèles de raisonnement clinique (afin d’en trouver un qui vous convient) et de mettre à jour vos connaissances en consultant la CIF, car cela vous aidera pendant l’étude de cas. Choisissez soigneusement les cas de façon à mettre en valeur les différents aspects des soins et de vos connaissances (parfois, des cas trop semblables ne permettent pas de mettre en lumière certaines des compétences exigées). Regroupez aussi toutes vos attestations de formation au même endroit (une fois que vous les aurez retrouvées!); cela accélérera le processus de demande initial.
Quelles compétences avez-vous acquises ou améliorées pendant le processus de spécialisation?
Le processus oblige à présenter des documents écrits de façon très succincte. Grâce aux études de cas, j’ai vraiment amélioré mes compétences en présentation et ma capacité de m’adapter rapidement. J’avais passé pas mal de temps à me préparer et j’ai été surprise que ça se passe aussi bien.
Quel conseil donneriez-vous aux candidats qui s’engagent dans le processus de spécialisation?
Allez-y! C’est exigeant, mais c’est gratifiant