Instructeur :
Dzifa Dordunoo, PhD, IA
Les métaux sont une composante clé de plusieurs dispositifs médicaux implantables. Le métal ou ses alliages se retrouvent dans des endoprothèses coronariennes, des obturations dentaires, des agrafes chirurgicales, des dispositifs orthopédiques, rachidiens et gynécologiques pour ne nommer que ceux-là. Quand les dispositifs biomédicaux métalliques sont implantés dans le corps, le métal subit de la corrosion. Ce processus libère dans le corps des particules et des ions qui peuvent déclencher une réponse immunitaire appelée l’hypersensibilité aux métaux, une réponse immunologique de type IV. Ceci peut entraîner des complications comme une cicatrisation lente, des problèmes neuropsychiatriques et une défaillance du dispositif. Des réactions au nickel ont été signalées pour la première fois en 1966, mais depuis, l’utilisation du métal dans les dispositifs implantables a augmenté de même que les réactions à d’autres métaux. À ce jour, on a signalé des réactions d’hypersensibilité aux métaux suivants : chrome, cuivre, cobalt, fer, magnésium, manganèse, molybdène, nickel, zinc, or et titane.
Des lacunes dans les données probantes sur le comportement normal du métal dans le corps, les approches diagnostiques adéquates et les options de traitement contribuent aux difficultés que les patients rencontrent quand cela se produit. Dans notre étude sur l’expérience vécue des participants quant à l’hypersensibilité aux métaux, les participants ont rencontré plusieurs fournisseurs de soins de santé, dont des physiothérapeutes, mais ils n’étaient pas au courant de l’hypersensibilité aux métaux. L’objectif de cette séance d’information est donc de présenter aux physiothérapeutes les données probantes sur l’hypersensibilité aux métaux pour qu’ils soient capables d’identifier cette condition et d’aider les patients qui en souffrent.
Dzifa Dordunoo, PhD, IA