Domaine de spécialité clinique : Neurosciences

Nombre d’années de pratique dans ce domaine : 20

Secteurs d’intérêt professionnel : AVC; lésions à la moelle épinière; traumatismes crâniens; sclérose en plaques; maladie de Parkinson

Que trouvez-vous le plus satisfaisant dans le programme de spécialité?

Ce que j’ai trouvé de loin le plus satisfaisant, c’est la rencontre avec d’autres candidats. J’étais entourée de collègues brillants et passionnés qui partageaient généreusement leurs connaissances et leur expérience.

Pourquoi avez-vous participé au programme?

Je voulais être sûre que j’exerçais mon métier de la façon la plus efficace et la mieux informée possible, et je voulais continuer à apprendre et à progresser professionnellement.

Où espérez-vous voir la profession dans 25 ans?

Dans 25 ans, j’espère que notre champ de pratique se sera élargi suffisamment pour nous permettre de participer à l’offre de soins de santé d’une façon qui correspond à l’exhaustivité de notre formation et de nos capacités, et qu’il y aura davantage de spécialistes cliniques en physiothérapie.

Selon vous, quel impact aura la spécialisation dans votre domaine?

Je crois que la spécialisation ne peut qu’aider les physiothérapeutes en neurosciences (et dans les autres spécialités) à se perfectionner et à acquérir de la crédibilité.

Quelle est la valeur du programme de spécialité pour les candidats?

C’est un outil qui nous permet de mettre nos connaissances à l’épreuve et de réfléchir sur notre pratique dans le cadre d’un processus revu par les pairs, et de prendre confiance en nous tout en approfondissant nos connaissances dans un domaine donné.

Avez-vous fait appel à votre réseau de spécialistes, et comment?

Oui, lorsque j’ai eu besoin de conseils ou d’accompagnement dans un cas complexe, ou pour trouver des services d’experts pour un client dans une autre région du pays ou dans une autre spécialité.

Quels facteurs importants faut-il prendre en compte lorsqu’on souhaite faire une spécialité clinique?

Il faut consacrer beaucoup de temps au processus, qui est parfois intimidant; mais les apprentissages en valent vraiment la peine.

Quelles compétences avez-vous acquises ou améliorées pendant le processus de spécialisation?

J’ai appris des méthodes fondées sur les données probantes pour traiter les patients atteints de la maladie de Parkinson; j’ai appris à justifier une intervention en physiothérapie à partir de faits ou, en l’absence de faits, à proposer un modèle biologiquement plausible. J’ai aussi appris une nouvelle manière de réfléchir à la douleur chronique présente dans de nombreux problèmes neurologiques, de la traiter et de la prendre en charge.

Quel conseil donneriez-vous aux candidats qui s’engagent dans le processus de spécialisation?

N’abandonnez pas! Trouvez-vous un mentor et n’ayez pas peur de poser des questions.

Quel impact a le titre de spécialiste sur vous et votre carrière?

Je suis plus confiante dans mon rôle d’enseignante clinicienne, de chef d’équipe, de consultante et de gestionnaire. Le titre m’a donné de la crédibilité et je suis en mesure d’étudier l’histoire du patient sous différents angles et de choisir mes interventions parmi tout un éventail de possibilités.

Biographie

Jacqueline Levy travaille depuis plus de 20 ans en neurologie auprès de clients ayant des besoins complexes en réadaptation. Elle est copropriétaire de Action Potential Rehabilitation, une clinique communautaire de physiothérapie à Ottawa, en Ontario. Elle a obtenu une certification de spécialiste clinique en neurosciences du Conseil canadien de certification des spécialités en physiothérapie en mai 2012, et elle est évaluatrice pour le programme de spécialité. Jacqueline travaille à l’obtention d’une certification pour l’approche NDT/Bobath, et elle a obtenu une certification pour le traitement LSVT BIG de la maladie de Parkinson. Elle a suivi des cours sur diverses méthodes de traitement, notamment la thérapie par contrainte induite, le réapprentissage moteur et l’imagerie motrice progressive. Jacqueline est enseignante clinicienne et professeure agrégée au programme de physiothérapie de l’Université d’Ottawa.

Jacqueline s’intéresse particulièrement à la transition et à la réintégration des patients dans la communauté ayant des besoins multiples, ainsi qu’aux programmes de conditionnement physique pour les personnes handicapées. Jacqueline enseigne et offre des consultations en physiothérapie dans le cadre de nombreux programmes communautaires d’activité physique pour ce type de clientèle à Ottawa, y compris la direction des besoins spéciaux et le programme de lésions cérébrales acquises (Ville d’Ottawa), et au Aphasia Centre of Ottawa. Avec un collègue, elle a donné de nombreux ateliers dans tout l’Ontario.

Jacqueline est membre du comité provincial sur les lignes directrices de l’Ontario, qui contribue à l’établissement de lignes directrices pour les programmes d’exercice destinés aux victimes d’AVC. Elle représente les physiothérapeutes au sein du Comité consultatif de professionnels de la santé du RLISS de Champlain. Elle copréside actuellement le groupe de leadership en physiothérapie d’Ottawa.