Domaine de spécialité clinique : Oncologie

Nombre d’années de pratique dans ce domaine : 10

Secteurs d’intérêt : Ma charge de travail est à 60 % en hématologie/oncologie et à 40 % en enseignement, mentorat et travail au sein de comités, surtout en oncologie.

Loisirs : J’aime jouer au volleyball et au basketball, mais j’ai besoin d’un bon physiothérapeute pour mes douleurs au genou. En tant que physiothérapeute spécialisé en oncologie, je sais que le genou est quelque part entre la hanche et la cheville, mais je ne suis pas en mesure de me traiter!

Que trouvez-vous le plus satisfaisant dans le programme de spécialité?

Le processus de spécialisation a amélioré ma capacité à communiquer mes processus de réflexion clinique. Selon moi, la plupart des physiothérapeutes ne sont pas conscients de leurs réalisations professionnelles tant qu’ils ne les ont pas sous les yeux. Tout en constituant une leçon d’humilité, le programme a été pour moi une occasion gratifiante de prendre conscience de mes réalisations et de confirmer mes compétences – un processus que j’ai trouvé extraordinaire.

De nombreux candidats potentiels au programme se demandent comment le titre de spécialiste changera leur pratique. Je leur explique que ce titre n’a pas changé ma pratique quotidienne, mais plutôt mon engagement en dehors du contact direct avec le patient. Plus précisément, j’ai participé à davantage de présentations à des fournisseurs de soins de santé, à des groupes de soutien aux patients et à d’autres groupes de santé. Le programme de spécialité clinique est un processus rigoureux qui permet de reconnaître et de souligner ce qu’accomplit déjà un physiothérapeute spécialisé.

Où espérez-vous voir la profession dans 25 ans?

Je pense que nous avons besoin de plus de physiothérapeutes qui travaillent en oncologie et qui relèvent le défi de le faire à long terme. Action Cancer Ontario publiera bientôt des lignes directrices sur le travail auprès des personnes atteintes d’un cancer, et les physiothérapeutes doivent bien connaître la façon de travailler avec cette population et être prêts à le faire afin de devenir des chefs de file dans ce domaine.

Quelle est la valeur du programme de spécialité pour les candidats?

J’a aimé le processus et je suis content d’avoir pu améliorer mes capacités d’introspection; en fait, j’aide aujourd’hui d’autres physiothérapeutes à faire de même. Le programme est réputé pour sa rigueur, et les candidats doivent répondre à quatre exigences pour recevoir le titre : une compétence clinique avancée, un leadership professionnel, des activités de perfectionnement professionnel et la participation à des activités de recherche. L’un des défis soulignés par certains participants au programme de spécialité clinique est le volume de documents à présenter, notamment les documents du dossier du candidat à l’étape I et les trois études de cas à l’étape II, mais voici ce que je leur dis : « Le processus de spécialité clinique permet une croissance personnelle et professionnelle qui vaut l’effort investi. »

Quel est l’avenir du programme de spécialité clinique en oncologie?

J’observe un intérêt croissant de la part des étudiants en physiothérapie qui s’interrogent sur le processus de spécialité clinique en oncologie. Je pense que les étudiants cherchent des méthodes pour se distinguer parmi leurs pairs, et la spécialisation permet aux plus motivés d’entre eux de remettre en question leur pratique.