Domaine de spécialité clinique: Neurosciences

Année d’obtention du diplôme: 1986

Secteurs d’intérêt professionnel: Méthodes de traitement et évaluation axées sur la neuroplasticité; maladie de Parkinson; prise en charge des maladies chroniques; prévention des chutes

Loisirs: Danse, lecture, voyage, apprentissage de l’italien

Que trouvez-vous le plus satisfaisant dans le programme de spécialité?

Rencontrer des collègues extraordinaires et interagir avec eux.

Pourquoi avez-vous participé au programme?

Au départ, je voulais contribuer au projet pilote parce que je m’intéressais beaucoup à l’évaluation. Après cette étape, comme j’avais préparé tous les documents nécessaires, j’ai décidé de m’en servir pour obtenir la spécialité. Je crois également depuis longtemps que notre profession a besoin d’une façon de reconnaître l’expertise clinique, et je voulais participer à ce processus.

Où espérez-vous voir la profession dans 25 ans?

J’espère qu’elle continuera à croître et à évoluer en fonction des données probantes et de l’évolution de la population.

Selon vous, quel impact aura la spécialisation dans votre domaine?

Je crois qu’elle a déjà commencé à démontrer, aux yeux des personnes qui travaillent en neurosciences, que l’expertise professionnelle n’est pas basée sur la connaissance d’une méthode de traitement clinique en particulier, mais bien sur la capacité du clinicien d’utiliser les données probantes et le raisonnement clinique pour traiter son client.
 

Quelle est la valeur du programme de spécialité pour les candidats?

La reconnaissance de l’expertise, et la possibilité de réfléchir sur leur pratique de façon significative.

Avez-vous fait appel à votre réseau de spécialistes, et comment?

Oui! J’ai un réseau de professionnels dont l’expertise est très diversifiée et avec qui je peux collaborer et résoudre des problèmes lorsque c’est nécessaire. C’est extraordinaire!

Quels facteurs importants faut-il prendre en compte lorsqu’on souhaite faire une spécialité clinique?

Le processus nécessite des heures et des heures de préparation, surtout sous forme écrite. L’analyse critique et le raisonnement doivent être évidents dans chaque partie de la demande. Il faut absolument être capable de bien rédiger.
 

Quelles compétences avez-vous acquises ou améliorées pendant le processus de spécialisation?

J’ai amélioré mes compétences en écriture et en raisonnement critique.
 

Quel conseil donneriez-vous aux candidats qui s’engagent dans le processus de spécialisation?

Lisez soigneusement les lignes directrices pour vous assurer de comprendre les exigences relatives à la démonstration des compétences de spécialiste.

Quel impact a le titre de spécialiste sur vous et votre carrière?

Il a amélioré la reconnaissance que j’obtiens auprès de mes pairs, de mes clients et des autres professionnels.

Biographie

Rebecca Gruber exerce la physiothérapie en neurologie et en gériatrie depuis plus de 25 ans. En plus de son baccalauréat en physiothérapie de l’Université de Tel-Aviv, elle a une maîtrise en sciences de la réadaptation de l’Université de Toronto.

Elle a travaillé pendant 16 ans comme physiothérapeute principale à Baycrest, à Toronto (Ontario), pour le service de santé publique de Toronto en tant que coordonnatrice de l’équipe communautaire d’intervention en cas de chute, et pour le Center for Movement Disorders de Markham grâce à une bourse de la National Parkinson Foundation.

En 2012, elle a reçu le titre de spécialiste clinique en neurosciences de l’Association canadienne de physiothérapie de même que le prix de l’Ordre des physiothérapeutes de l’Ontario pour une recherche clinique faisant avancer les soins. Elle est actuellement copropriétaire de la clinique One Step Ahead Mobility Physiotherapy de Toronto, où elle offre des soins et des consultations; elle réalise et publie des recherches évaluatives, présente des conférences à l’échelle nationale et internationale et enseigne aux études supérieures en physiothérapie à l’Université de Toronto.

rebecca@onestepaheadmobility.com
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