Domaine de spécialité clinique : Musculosquelettique

Nombre d’années de pratique dans ce domaine : 25

Secteurs d’intérêt professionnel : Thérapie manuelle; diagnostics; hanches

Que trouvez-vous le plus satisfaisant dans le programme de spécialité?

Ce processus d’autoréflexion m’a permis d’être satisfaite de moi-même et du travail que j’ai  accompli au fil des ans, et m’a aussi ouvert l’esprit.  

Pourquoi avez-vous participé au programme?

On m’a demandé d’être évaluatrice et je devais d’abord suivre le programme. Je ne suis pas certaine que je l’aurais suivi sinon, mais maintenant que je l’ai fait, j’en suis très contente.  

Où espérez-vous voir la profession dans 25 ans?

Je souhaiterais que le premier réflexe des gens ayant des troubles musculosquelettiques soit d’aller consulter un physiothérapeute.
 

Selon vous, quel impact aura la spécialisation dans votre domaine?

La spécialisation peut amener les physiothérapeutes qui se croient spécialistes à faire davantage de recherches pour obtenir ce titre. 

Quelle est la valeur du programme de spécialité pour les candidats?

Elle prouve aux yeux des collègues et du public qu’ils ont travaillé plus fort au fil des ans que les autres physiothérapeutes pour parvenir à ce titre. 

Quels facteurs importants faut-il prendre en compte lorsqu’on souhaite faire une spécialité clinique?

Apprenez en vous amusant, partagez ce que vous avez appris et vous obtiendrez naturellement ce dont vous avez besoin pour devenir spécialiste. 
Quelles compétences avez-vous acquises ou améliorées pendant le processus de spécialisation?

L’autoréflexion et l’organisation.

Quel conseil donneriez-vous aux candidats qui s’engagent dans le processus de spécialisation?
Ayez confiance. Vérifiez les exigences avant de faire une demande au cas où vous devriez améliorer certains aspects avant le début du processus.
 

Quel impact a le titre de spécialiste sur vous et votre carrière?

Mon titre de spécialiste m’a donné plus de crédibilité auprès des avocats.  

Biographie 

J’ai obtenu un B. Sc. en physiothérapie de l’Université Dalhousie en 1987.  Mon premier emploi était dans un hôpital de Revelstoke, en Colombie-Britannique. J’avais comme objectif de faire du ski et de suivre les cours de thérapie manuelle offerts par les meilleurs mentors au pays. Deux ans plus tard, je suis revenue à Halifax (N.-É.) et j’ai commencé ma carrière dans le secteur privé avec Michael Ritchie. J’ai passé l’examen intermédiaire de thérapie manuelle en 1991, puis j’ai épousé Steve. J’ai ouvert ma première clinique, Beaverbank Orthopaedic and Sport Physiotherapy, en 1993. J’ai donné naissance à ma fille, Ali, en 1994 et à mon fils, Sam, en 1996 – deux mois avant le passage de mon examen avancé de thérapie manuelle. J’ai fait mes études de maîtrise entre 1998 et 2001.  Ma thèse porte sur les techniques d’étirement pour l’extension de la hanche. En 2002, j’ai ouvert ma seconde clinique, Young Kempt Physiotherapy, où je travaille actuellement. Je travaille également à l’Université Dalhousie, où j’ai commencé à enseigner en 1990. Je suis devenue instructrice de la division orthopédie de l’ACP en 1997 et j’ai été promue examinatrice en 2002 et examinatrice en chef en 2014. J’ai reçu mon titre de spécialiste clinique en 2012. Je crois fermement au travail bénévole dans notre profession. J’ai d’ailleurs fait partie de nombreux comités, dont le comité directeur de la division nationale d’orthopédie à deux reprises et le Canadian Academy of Manipulative Physiotherapy pendant huit ans. Lorsque je ne suis pas au travail, j’aime jouer au tennis, faire du ski nautique et du ski sur neige, promener mes chiens, mais par dessus tout passer du temps avec ma famille, surtout quand nous jouons à des jeux.